


Intéressante découverte de Thora DuBoudin éminente chargée de recherche au CTAC. Le pavé, grand miroir français des problèmes sociaux, impose le granit masqué pour se protéger des semelles souillées…
François Vitalis
Le pavé français, déjà coté à Berlin depuis la dernière révolution, s’achète maintenant à prix d’or. Ci-joint un grossier imitateur…
François Vitalis
L’image était fugitive et pourtant je ne rêvais pas… Néandertal était de retour avec une violence qui damnait la raison… Il gravait sous nos pieds un lapin violant un ornithorynque. Le marcheur n’était plus myope, glaucomé jusqu’à la moelle, il piétinait le rupestre post moderne.
François Vitalis
Les éléments s’acharnèrent sur Lutèce. Après le feu, la terre recouverte de partout d’asphalte se craquela et dévoila : « l’Origine du Monde ».
François Vitalis
Coincé entre 2 pavés, le petit marcheur ne savait plus où aller. En arrière, jamais, devant, toujours, à l’ouest, toujours, à l’Est bien sûr, les 3 en même temps… cela devenait difficile d’autant qu’en restant à l’arrêt… il commençait à germer sur place.
Certes, les petits marcheurs étaient dotés maintenant de godillots équipés avec les miraculeuses semelles «Éléments de Langage», impossible de déraper dans un débat, plus crantées qu’une mâchoire de requin… Un peu lourdes, certes, mais, miraculées… ha, ha ! Encore une vanne du Dr Castagnette, c’est un marrant, le Docteur… quel génie, et ses lunettes à 1 trou pour le 1er Mai… le Docteur Castagnette vient de me donner un proto, ce sera un must. Il me reste plus qu’à chercher la femme inconnue… avec Marie Laine, c’est pas de la tarte !!!
Je glisse vers l’avant, et en même temps, j’suis bien accroché par mes «Semelles Éléments de Langage». En fait j’ai l’impression de marcher et je fais, heu, du surplace, heu, en fait je bouge même pas les pieds. Ce qu’est magique, heu, c’est que j’me suis pas encore, heu, pété la gueule. Les lunettes à un trou peut-être, ça stabilise et Marie Laine m’a dit la Femme Inconnue c’est pas dans la poche, ça se mérite et ce sera pas de la tarte … toute une éducation derrière.
Gros plan sur les lunettes à un trou, dites aussi Lunettes du 1er mai. Nous découvrons ensemble: « Le sac à dos imaginaire…“ il ne pèse rien, mais comme on ne peut rien mettre dedans les apparences sont sauves. Vous remarquerez les jambes de l’enfant qui pendouille offert par le Ministère de la Famille heu ! J’ai l’impression “ les semelles de langage” commence à lâcher … houlala, la la ! ça penche drôlement.
François Vitalis
Un or fin qui s’était déposé sur mon téléviseur tout au long du grand débat se dissipa soudain, livrant passage à une neige de pollen allergisant… Entre le crachouillement des discours et mes éternuements pantagruéliques, je perdais mes bronches et ma raison.
François Vitalis
Ligne 8… les Filles du Calvaire s’évanouirent sur le quai, laissant sur le sol les traces fraîches de leur corps … à mes pieds, dans un vieux seau de zinc, le Graal suait une vieille encre de Chine. Je le protégeais alors des pieds des marcheurs.
François Vitalis
De petits villages bretons réapparaissaient souvent sous mes pieds. Une tête de sphinx coiffée d’un casque à pointe prenait la place du clocher de l’église… l’histoire faisait marche arrière en se prenant les pieds dans le tapis.
François Vitalis